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à petit. Pour le moment, la rubrique "critiques"
ne contient pas grand chose mais ne vous inquiétez pas,
vous pourrez rapidement tout savoir du prochain film que vous
regarderez au cinéma ou ailleurs...
Ceux qui désirent aussi participer peuvent envoyer leurs
critiques, accompagnées d'un résumé du
film, la biographie (en dates) du réalisateur et quelques
photos pour nous faciliter le travail...
A vous de jouer !
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Jeu concours
...Prochainement...
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Benigni
dans "La Vie est Belle"
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Benigni
dans "La Vie est Belle"
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Son histoire, c'est celle d'un clown
avant tout. Né le 27 Octobre 1952 en Toscane, il débute au cabaret puis
à la télévision dans le registre comique. Digne héritier de la comédia
dell'arte, il joue de son corps longiligne et de son visage élastique
et malléable de clown ahuri.
Son humour s'inscrit dans la réalité sociale, ce qui va vite le rendre
complice du public. Ainsi, souvent naïf et rêveur, le personnage en
devient attachant. Parfois victime ( le monstre réalisé par lui en 1994
où l'opinion publique le croit à tort coupable d'odieux meurtres), habile
" grande gueule " ( tu mi turbi, 1983, où il dénonce les rouages du
système capitaliste), ou encore sosie naïf d'un dangereux criminel dans
Johnny Stecchino ( Johnny Cure-Dent en VF), qui lui permettra une judicieuse
parodie mafieuse qui fera mouche au box-office italien, il est efficace
et apprécié.
Cependant, la " machine Benigni " présente à ses débuts des difficultés
de rôdage, et sa carrière évolue en dents de scie. C'est en effet cette
provocation, cet humour corrosif qui vont tout d'abord bousculer et
effrayer l'univers cinématographique d'alors (début des annnées 80).
Ainsi " tu mi turbi " va quelquefois trop loin dans la critique et la
dérision, et son aventure américaine de 1993, avec " Le fils de la panthère
rose ", produit par la MGM pour tenter de lancer ce nouveau phénomène
comique aux Etats-Unis tourne court : scénario vide, gags lourds et
douteux ; il se prend une grosse veste.
Mais si Benigni est aujourd'hui devenu ce qu'il est, c'est sans aucun
doute par sa finesse et son intelligence incontestables. Les succès
énormes de Johnny Stecchino et du monstre (dont les recettes en Italie
dépassent celles de Jurassic Park !!) s'expliquent par une adaptation
et une évolution constantes de ses interprétations. Son œuvre s'est
construite autour de ses rencontres cinématographiques avec les plus
grands réalisateurs tels que Bertolucci, Costa Gavras, Jarmush et Fellini….(rien
que ça)
C'est ainsi ce comique teinté d'un profond humanisme qui plaît. A ce
titre, comment oublier LE film de cet acteur-réalisateur, ce jongleur,
de cet artiste hilarant, de cet observateur : qui aurait pû dépeindre
l'horreur nazie et la montée du fascisme, de ce chef d'œuvre inclassable
qui a brillé dans le monde entier, récompensé partout ? Il y exprime
toute sa sensibilité, en s'inspirant de son père, détenu au camp de
Bergen-Belsen de 1943 à 1945. Bouleversant, douloureux, c'est l'histoire
du bonheur de l'amour et de la haine, de la vie, de la liberté et de
l'horreur. C'est l'histoire comme l'expriment simplement les dernières
phrases du film, d'un sacrifice : LA Vita è Bella (La vie est belle,
1997), c'est tout cela. Pour moi, un des films les plus touchants, basé
sur la formle la plus efficace, l'humour teinté d'un coloris historique
nettement plus sombre.
Voilà, Benigni, c'est un grand, aujourd'hui superstar, et à l'image
d'Astérix et Obélix contre César en 1999, et bientôt (attention les
yeux) Pinocchio, interprété et surement réalisé par lui, on n'a pas
fini de se fendre la gueule.
Anthony dit " Tonio "
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