|
|
Stanley
Kubrick
1928
: Naissance
à New-York (Bronx)
1945 : Photographe pour le magasine américain
"Look"
1951 : Deux courts métrages ("Day of the
Fight" et "Flying Padre")
1953 : "The Seaferers" (court métrage)
et "Fear and Desire"
1955 : "Killer's Kiss"
1956 : "The Killing"
1957 : "Paths of Glory"
1959 : "Spartacus"
1961 : "Lolita"
1964 : "Dr Strangelove"
1968 : "2001 : "A Space Odyssey""
1971 : "A Clockwork Orange"
1975 : "Barry Lindon"
1980 : "Shining"
1987 : "Full Metal Jacket"
1999 : "Eyes Wide Shut" et décès
|
 |
Jeu concours
...Prochainement...
|
|
|
|
|
Le
Goliwok !
|
|
Stanley
Kubrick
|
|
Résumé
:
Dans un futur assez proche, Alex, jeune chef d'une bande de voyous,
sème violence et terreur au hasard des virées des "droogs" : un clochard
ivrogne, un couple dans sa maison isolée en font, entre autres, les
frais, avec une brutalité exceptionnelle. Mais Alex est arrêté : pour
le maître de la psychanalyse du moment, il sera le cobaye d'une cure
de dé-criminalisation et de dé-sexualisation. Après un séjour en prison,
on va le conditionner : c'est une cure de désintoxication de la violence.
Alex commence alors à parcourir à l'envers le chemin qui l'a mené dans
le laboratoire. On lui rend sa liberté après un dernière épreuve publique
où il lèche les bottes de l'homme qui vient de le rosser et où il est
incapable de répondre à l'appel d'une fille nue qui s'offre à lui. Il
va essayer alors de se suicider...
Critique :
Ce film est violent, parfois insoutenable et surtout révélateur...
Le film est réalisé sur le concept suivant : filmé
la violence avec de la musique classique. L'ambiguïté est
frappante et révèle par la même occasion le désarois
et la peur que suscite la violence. Outre cet aspect du film, Stanley
Kubrick nous montre intelligement, voir sournoisement, comment les uns
se servent des autres... En d'autres termes, comment ne pas s'étonner
alors que tout est fait pour ?
Orange Mécanique est avant tout une mise en garde, un clin d'oeil
vers ce que pourrait facilement être notre civilisation. La position
du réalisateur peut sembler difficile à cerner, elle n'en
reste pas moins fidèle à elle-même : définir
la violence... Et à ce jeu-là, Stanley Kubrick est un
maître très inspiré par le livre dont le film est
une adaptation.
JM.
|
|