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Christophe
Gans
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Résumé
:
Au 18ème siècle, une créature " mange du paysan " en Lozère. Les cadavres
mutilés pullulent et la population commence à paniquer et craignent
cette chose surnommée la bête du Gévaudan. Le roi Louis XV charge alors
Grégoire de Fronsac (alias Samuel Le Bihan) de traquer la bête, de la
naturaliser et de la ramener à la Cour. Ce dernier débarque alors sur
le lieu des drames avec son fidèle compagnon Mani, un indien Mohawk
(alias Mark Dacascos) qui le suit dans toutes ses expéditions
Critique :
Le scénario qui est tiré d'une légende populaire ne va pas sans rappeler
la trame de Sleepy Hollow. Ceci se traduit par un film parfois très
sombre, avec une atmosphère très pesante et beaucoup de sous-entendus.
Mais la légende n'est qu'un prétexte, le film est également un grand
film à costumes et riche en décors et en effets spéciaux.
Pointilleux, Gans est un perfectionniste de l'image et du mouvement.
Chaque scène, chaque plan requiert de sa part un travail minutieux.
Son approche est très surprenante, certaines scènes sont à la fois magnifiques
(comme la scène d'ouverture et la jeune paysanne qui se fracasse méchamment
le visage sous nos yeux) mais d'autres s'avèrent également déroutantes
ou inappropriées. L'influence des mangas, des jeux vidéos et son travail
sur Crying Freeman se ressentent fortement dans sa manière de filmer
les combats, et Gans le revendique. Il se dit bourré de références et
il lui faut les replacer dans ses films, sous peine d'exploser.
Gans mélange habilement les genres, on passe avec facilité d'une scène
d'épouvante à un petit numéro de charme de Le Bihan. Et cette recherche
perpétuelle de la perfection esthétique nous ravit. (L'objectif premier
du 7ème art est bien d'émerveiller le spectateur, non ?) Malgré tout,
il convient de mettre un gros bémol à cette fresque, en ce qui concerne
la dernière partie du film. L'ensemble patauge un peu, tandis que les
coups d'éclats du scénario se mélangent trop rapidement. Gans mélange
alors de plus en plus les styles et les références, et le tout peut
se révéler un peu trop baroque En définitive, un très beau film, qui
est entaché d'une fin longuette.
Allez le voir quand même ! Ca vaut le coup d'œil ! N'essayez pas de
démonter ce film qui se veut avant tout grand public. Gans voulait prouver
que le cinéma français ne se résumait pas à un genre particulier comme
les films d'auteur.
Raphael & Florence.
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